« Pourquoi y-a-t-il sept jours dans la semaine ? ». Euh… effectivement, pourquoi il n’y en a que sept et non six, huit ou dix ? Cette question nous semble anodine mais quand on y pense longuement, il ne nous est pas aisé de trouver une autre réponse que celle fournie par la Bible. Tout simplement, mesdames et messieurs, parce qu’on l’ignore. Matière à réflexion.
Si on se réfère au récit génésiaque de l’Ancien Testament, la semaine (du latin « septimana » ou septième) de notre calendrier équivalait aux sept jours qu’il a fallu à Dieu pour créer notre Univers. On se rappelle que la lumière fût crée le premier jour. Puis le ciel, les continents, la nature, les animaux respectivement le second, le troisième, le quatrième et le cinquième jour. Au sixième jour, Adam, l’homme à l’image de Dieu puis Eve, sa campagne, prirent par la suite vie dans le jardin d’Eden. Et le lendemain, après ce long labour, Dieu se reposait.
Les hébreux ont transposé cette période de création dans leur calendrier pour dénombrer les jours tout en consacrant le septième jour pour le « sabbat » (repos). Cette tradition s’est transmise de génération en génération. On la maintient à ce jour.
Une planète, une divinité, un jour
Mais pour les romains, du temps des anciennes civilisations, l’origine des sept jours est tout autre. Elle provient en effet des sept planètes qu’ils vénéraient en ces temps. Chaque planète était attribuée à un dieu. Et afin de les honorer, chaque jour a été dédié à une divinité. Par ordre d’importance, le dimanche fût destiné au Soleil tandis que le lundi à la Lune. Le mardi à Mars, le mercredi à Mercure, le jeudi à Jupiter, le vendredi à Vénus et le samedi à Saturne.
Mais il a été également constaté que cette période de sept jours correspondait aux phases de la traversée lunaire autour de la Terre qui durait 28 jours. En effet, la Lune s’offre sous différentes vues subdivisées en quatre phases qui sont la nouvelle lune, le premier quartier, la pleine lune, le dernier quartier pendant cette période. Divisée par quatre, on en obtient sept qui sont les sept jours de la semaine.
Les références divines remplacées
Du temps du pape Sylvestre 1er, des tentatives de substitution des références divines romaines par rapport aux jours ont été opérées. Ainsi, le lundi fut le jour de la lumière (luminis dies), le mardi pour le jour des martyrs (martyrium dies), le jour de l’Eglise immaculée pour le mercredi (merae ecclesiae dies), le jour du saint sacrement pour le jeudi (Jesus dies), le jour de la passion pour le vendredi (veneranda die), jour du sabbat pour le samedi (sabbato dies) et le jour du Seigneur pour le dimanche (dominica dies).